The American Adventure

The ELECTRIC SOFT PARADE - (Skye/BMG, 2003)

Bizarrement il y a eu beaucoup moins de barouf médiatique pour cet album qui est pourtant beaucoup plus inventif et réussi que le précédent (ce qui n'était pas pourtant évident !).

Les frères White qu'on attendait au tournant après leur surprenant Holes In The Wall, sorti en 2001, nous gratifient assez vite d'un nouvel album. Et encore une fois nous sommes estomaqués et surpris par la maturité des jeunes frères White. Car il faut le dire tout de suite, ce disque est génial du début à la fin.
Ca démarre fort avec Things I've Done Before, et ça embraye avec Bruxellisation sur lequel les grosses guitares se heurtent aux claviers. Lights Out est un mélange des Boo Radleys et de Supergrass très bien digéré. Puis survient The Wrongest Thing In Town et ses changements de rythme efficaces qui nous montrent l'influence californienne 60's du groupe de Brighton. The American Adventure n'est qu'une accalmie pop avant la tempête rock de Chaos. Une question se pose à l'ancien fan des Pixies : Headacheville est elle une référence au morceau mythique Headache de Frank Black ? Un morceau réussi qui nous fait penser aussi à ce que peut écrire Eric Fifteen (Party Of One). Encore un dernier morceau très intéressant : Existing est tout en contraste et le set de claviers nous fait ici penser aux Beatles.
The Electric Soft Parade incarne bien le renouveau prometteur du rock anglais.

Marek Bogdanov

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