Silent
Alarm
BLOC
PARTY - (Wichita,
20005)
Ebahi
par de nombreux singles alléchants, on attendait avec impatience
le premier album du quartet londonien. Silent Alarm
répond à toutes les attentes (voir plus) de ce groupe prometteur.
Influencé autant par
The Cure, The Fall,
Joy Division que Blur
ou les Pixies, Bloc Party
allie richesse et puissance musicale pour un album explosif. Les
londoniens réussissent même l'exploit rare d'arriver à
construire un album à la fois hétéroclite et d'un
niveau égal tout au long de cet opus. Et c'est un nivellement par
le haut ! Le chant hypnotique du charismatique Kele
Okereke apporte énormément à ses compositions
survitaminées ponctuées de sets de guitares virevoltants
et d'une basse qui sait se montrer discrète quand il le faut. Si
les quatre premiers titres sont d'un environnement proche ; des morceaux
survoltés (à noter la prestation phénoménale
du batteur Matt Tong), le reste de l'album
est plus posé (Blue Light, Plans...). Le groupe montre
ainsi qu'il sait faire autre chose que du tatapoum. Jouant un peu dans
la même cour que Franz Ferdinand, Bloc
Party a semblerait-il énormément de prédispositions
à devenir la référence musicale d'outre-manche.
Marek Bogdanov
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