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The
Last Romance
ARAB
STRAP - (Chemikal
Underground, 2005)
À
l'heure où la scène pop rock de Glasgow est en pleine effervescence,
les vétérans d'Arab Strap
reviennent avec un sixième album court mais direct et efficace.
On avait laissé le
duo d'alcooliques sur un sentiment d'inachevé avec le bâclé
Monday At The Hug And Pint. On attendait
par conséquent pas grand-chose de son successeur. Pourtant, Malcolm
Middleton vient de sortir l'un des meilleurs albums du cru 2005
et Aidan Moffat semble avoir trouvé
l'âme soeur. Et si le format de The Last
Romance se rapproche une nouvelle fois du minimum syndical,
force est de constater que le côté immédiat et dépouillé
du disque est cette fois-ci payant. Exit en effet les cornemuses et les
excès de cordes. Le duo a également eu la bonne idée
de limiter strictement l'usage de la boîte à rythme qui dénaturait
les mélodies d'Arab Strap avec une fâcheuse impression de
fainéantise. Comme s'ils avaient pris conscience des limites de
leur style, les écossais nous répondent ici par des titres
puissants (Stink, If There's No Hope For Us, Speed-Date)
avec une guitare maître des lieux. Surtout, The Last Romance
tranche avec la lourdeur des mélodies du précédent
opus : on retrouve enfin le côté intime et poignant d'un
morceau signé Arab Strap (Fine Tuning, Confessions
Of A Big Brother et Dream Sequence avec la participation du
camarade Barry Burns du groupe voisin Mogwai).
Bien que bref, ce sixième album donne également dans le
mémorable avec le très enjoué There Is No Ending,
histoire de dire que ce ne sera, espérons-le, pas la dernière
romance. Une bonne cuvée, qui pourrait bien faire déjouer
certains pronostics...
Gros Barnes
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